Mais au fait, c’est qui Toit d’urgence ?
Le collectif Toit d’Urgence a été lancé par une dizaine de bénévoles le 10 octobre 2019 lors d’une réunion inaugurale à Nancy. Une seconde réunion publique a ensuite été organisée le 5 novembre pour présenter son fonctionnement.
Premier objectif du collectif: fournir un hébergement citoyen d’urgence sur une nuit aux personnes à qui le 115 n’a pas trouvé de solution. Pour cela, le collectif met en relation les personnes (sans domicile, débouté.e.s du droit d’asile…) avec les personnes hébergeuses et assure ensuite un service d’astreinte en cas de souci.
Second objectif : alerter, sensibiliser et faire du plaidoyer pour qu’un jour plus personne ne soit obligé de dormir dans la rue !
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Pourquoi agir?
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Dans ses vœux au Français.e.s de 2018, le Président de la République indiquait « Je veux que nous puissions apporter un toit à tous ceux qui sont sans-abri (…) Comptez sur ma détermination entière en la matière. » Un an après, l’échec de notre gouvernement et des collectivités locales en la matière était sans appel : le 24ème rapport sur l’état du mal-logement en France, émis par la Fondation Abbé Pierre le 1er février 2019, recensait en France 902 000 personnes privées de logement personnel, dont 143 000 sans domicile et 93 000 résidant dans des habitations de fortune. Qu’en sera-t’il en 2020 ? A quelques jours de la diffusion du 25ème rapport, il y a malheureusement fort à parier que la situation ne se soit pas améliorée.
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En effet, sur Nancy comme ailleurs, la situation est tendue et il n’est pas rare que des personnes ne trouvent pas d’hébergement pour la nuit, y compris après avoir fait appel au 115, le numéro d’urgence à contacter pour trouver une solution d’accueil pour les personnes sans abris. C’est pour palier à la saturation de ce service que s’est constitué à l’automne dernier le collectif un Toit d’Urgence.
La preuve du besoin? En un peu plus d’un mois d’existence, et avec des moyens encore très limités, le collectif a déjà trouvé une solution à 24 personnes qui sans cela aurait passé la nuit dans les rues de Nancy.
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